Depuis maintenant deux ans, j’organise une boutique éphémère chez moi. Deux à trois fois par an, je vide mon garage-atelier de 40 m² pour y accueillir des exposants. L’espace est entièrement transformé en véritable boutique : chic, intimiste, soignée.
Tout y est réfléchi : de l’ambiance à la disposition, jusqu’au moindre détail. Je tiens à ce que les visiteurs aient l’impression de rentrer dans une vraie boutique, chaleureuse et agréable, pensée pour offrir un moment de détente, de découverte et de plaisir.
On y trouve une belle variété de produits et de services, tous échangés en JUNE : des vêtements seconde main sélectionnés avec soin, des bijoux artisanaux, des créations de petits artisans, de la brocante fine, des plantes, des fruits et légumes de saison, de l’encens, des tisanes, de la décoration, et parfois même des massages ou autres propositions bien-être.
J’ai mis deux ans à rejoindre la JUNE. Non pas parce que le principe me déplaisait, mais parce que les formes d’échange que je voyais à l’époque ne me correspondaient pas. Les marchés JUNE, souvent très proches de l’esprit vide-grenier, ne m’attiraient pas particulièrement. Ce n’était tout simplement pas mon univers.
Et puis un jour, j’ai compris que si ça ne me parlait pas tel quel, je pouvais créer un espace où la JUNE me ressemblerait. Un lieu où je pourrais proposer une autre façon de vivre la monnaie libre, plus en accord avec ma sensibilité et mes envies.
Cette boutique est née de l’envie de montrer que la JUNE peut s’exprimer dans des formes variées. Elle n’a pas besoin de se limiter à un seul style et c’est à nous à la faire voyager dans plusieurs univers, dans nos univers. C’est ça, pour moi, l’essence de la JUNE : la rendre vivante et accessible, en ouvrant des portes différentes.
La boutique continue, deux à trois fois par an, au rythme des saisons et des envies. Chaque édition est une nouvelle occasion de faire vivre la monnaie libre autrement, dans un cadre agréable avec comme à chaque rencontre un repas partagé et la Socca tant appréciée de mon mari.
C’est ma manière de contribuer, en créant un espace qui me ressemble, et en montrant que la JUNE peut s’inventer partout, sous toutes les formes, et surtout, être à la portée de chacun.