Je suis venue petit à petit à la June…
Ça a commencé en 2012, quand je me suis retrouvée maman solo avec deux enfants à gérer. Financièrement, je ne m’en sortais pas trop, j’ai donc mis une annonce sur le Bon Coin pour proposer mes services et faire du troc.
J’avais des connaissances et des compétences et je cherchais d’autres compétences en échange. Par exemple, j’ai rencontré une dame qui n’avait pas le permis que j’amenais faire des courses et elle m’apprenait la couture ; je coupais les cheveux à un monsieur et il venait tondre l’herbe dans mon jardin.
En fait, je faisais déjà de la June sans le savoir.
Un jour, j’ai accompagné une amie sur un Gmarché et ça a démarré comme ça. J’ai ouvert mon compte, elle m’a fait un don ainsi que le groupe de junistes et l’idée a cheminé.
J’avais déjà cette envie de sortir du monde mercantile mondialiste de surconsommation et je me suis dit que c’était un bon compromis, que j’avais des compétences.
J’ai commencé à réfléchir à ce que je pouvais proposer sur les Gmarchés.
Pendant le confinement, je me suis intéressée aux pierres, à leurs pouvoirs et propriétés.
Moi qui suis assistante de direction trilingue et qui passe huit heures par jour devant un écran, eh bien le confinement m’a révélé une passion pour la création et j’ai eu envie de proposer ça sur les Gmarchés.
Je n’en vis pas, c’est une passion et un loisir. Cela me permet de profiter de choses que je ne me serais peut-être pas forcément payées en euros parce que c’est cher.
Là, je suis contente de proposer toutes mes petites créations et de pouvoir, en contrepartie, me payer des choses en Junes sur les stands.
